Elégie sans rime

Elégie sans rime

Le temps me fuit mon amour

Il me reste que quelques lunes

A décrocher, comte à rebours,

Et quelques soleils sur les dunes

A te désirer inlassablement

Le temps n'attend pas il s'envole

En million d'étoiles dans ton ciel

De traine inexorablement

Et la terre m'éveille au miracle

Et ma plume oeuvre sur mes pages

Elevant ton sacré coeur au pinacle

Combien de larmes à verser

Combien de nuit blanche

Combien de journées noires

J'ai les courbes du silence

Il m'a apprivoisé

Le parfum de tes absences

Elles m'ont pardonné

Et ma peau caramel

Brûle tes elles

Mon coeur écoute l'ultime déraison

Le verbe qui dort sous mes lèvres

Il me demande qu'à être réveillé

Et tu te fonds au plus profond de mon âme

Omose de deux corps sur la même longeur d'onde

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