Car-Paix-Dit-Aime

Initie-moi de rêves


Peu m’importe que tu sois apprenti ou chevalier
Le frère d'âme-ornée ou l'âme frère d'or-fée
J’ai un cœur à tendre et foi en notre destinée
Tu sais o combien me comprendre sans parler

Caresse-moi de ton merveilleux
La peau de la biche avant de l’avoir embrassée
Une histoire à vivre avant de la conter
Offre-moi ton délit-cieux

Il te suffit d’être toi même un compagnon connu
Une âme à tiers désirant l'union du firmament
Mon alter je te conçois dans mon cœur sans retenue
Avec tendresse en insufflant ton diamant

Courtise-moi de ta mélodie
Je serai l’unique « chant » de bataille
Et toi la seule religion qui vaille
L’âme et l'amour n’aura guère d’ennemi

Viens m'offrir le meilleur de toi m’aime
Pour gouter aux vergers "passionnaires"
 5 essences dessinées à nos deux thèmes
Pour créer nos instants dans notre baptistère

Berce-moi de fusion
Je veux croire en l’innocence
A la force du silence
Fais de moi, ton exception

Cède-moi de rêves et dis-moi que l’amour existe
Que les fins heureuses glissent leurs ferveurs
Sèche tes armes, toi mon "autre" cabaliste
Remplis mon calice de tout ton honneur

Éclaire-moi de ta plume
Je te connais au-delà des mots
L'âme-agit nous allume
Reconnais-tu notre vibrato ?

Peu m’importe que tu sois Maître ou Templier
L'alter d'âme-ailée ou l'âme sœur d'Orphée
J’ai mon âme à te donner dans ce chemin initié
Tu sais o combien me délivrer de tes mots sacrés

Mlle-Ailes Carpe Diem

En sorts scellés

Elle usait de son charme au bord du délice
Aiguisant ses mots, comme une déesse lovée
D’un engouement de feu qui brûle en son calice
Les corps s’entremêlaient en un seul moment doré

Les langues se taisaient suspendues aux verbes
Soulignaient l’oraison des cœurs en eau-raison
Il aimait ses soupirs à ses ailes superbes
Encor’ s’installait son trouble au sein d’émotion

Elle tissait le lien d’une eau indissociable
Il prêtait allégeance à son sort scellé de diamant
Leurs bouches s’embrasaient de vie, inimitables
Une flamme allumait le feu des aimants.

Il suffisait de signes posées en terre fertile
L'union naissait d’un point de suspension
Elle offrait ses vœux de ses mains fébriles
Il écrivait le tant devenu sublimation.

Dans l’accord parfait, il prêchait par délice
Soufflait sur les braises des ébats lovés
Elle menait le rythme en offrant son calice
Les murs se souvenaient de cet instant doré

Mlle-Ailes Carpe Diem

Mon Alchimiste d'Émaux

Il a trempé ses mots à l'encre d'un jeu t'hème

Sublimant sa magie aux transfusions de l'être

Le forgeron a fondu tous les métaux en diadème

L'enclume et son marteau sculptent ses lettres

Ses mots sont le Plomb de notre Confusion

Il a déployé l'encre à la partition de notre amitié

Sublimant la note qui  vibre au baiser de sa flamme

Ses mots deviennent l'athanor de notre brasier

Car ses clefs bohêmes alchimisent nos gammes

Ses mots sont l'Étain de notre Perfusion

Il a ouvert son coeur à l'ombre de ses maux

Sublimant une relique d'Ailes qu'il hisse

En sculptant des vitraux foisonnant sous sa peau

Il a su graver son emblème en fleur de Lys

Ses mots sont le Fer de notre Fusion

Il a amalgamé en secret toute sa finesse

Sublimant son souvenir de son encre acrylique

Effleurant d'un geste ses subtils écrits d'ivresse

Les métaux se voutent sous ses mots rome-antiques

Ses mots sont le Mercure de notre Défusion

Il a frôlé d'envie les courbes de mon corps

Sublimant ses charmes dans une pierre taillée

Alors il la sculpte comme l'or d'un trésor

De ses doigts agiles venant sublimement l'orner

Ses mots sont le Cuivre de notre Infusion

Il a posé sa voix sur l'écho d'un vestige

Sublimant sa douce plume aux âmes claires

Dans ses écrits coule la rosée de son vertige

Tatouant toute son encre pour graver sa chair

Quand ses mots sont l'Argent de notre Diffusion

Il a transmuté toute la matière en Lumière

Sublimant un psaume à l'exode d'une fusion

Écrivant à la table d'Émeraude son extase tenue

C'est l'élixir au coeur du guerrier de l'âme-à-tiers

Car l'alchimiste transmute l'Or de notre Profusion

À l'alchimiste caché en nous

et son verbe au talent d'orfèvre

Les 7 étapes de la transmutation de l'être

Mlle-Ailes Carpe Diem

  Et clipse moi

à ton amour...

J'aime ton regard languissant de moi,
Quand tu tentes de fouler mes silences
L'impatience veut chauffer ton emoi
  Je m'en amuse et toi tu me romances

Et si tu dis "viens prête moi tes larmes"
Puisque le temps lasse et ne revient pas
Je te dis "attends je baisse mes armes"
  L'amour les sèche au lit de nos ébats

Tu rêves sans fin de me peau céder
Je boude tes lois et tu me relaxes
Sans ordonnance ni indemnité
   Tu crois que je tourne au gré de ton axe ?

Personne ne restreint mes humeurs tactiles
Sans choix tu m'offres un royaume uni
Lorsque tu te noies aux chants érectiles
  C'est que ma voix touche à tes arrondis

J'ai le dernier mot, le verbe haut fort
  Tu le sais bien et tu t'en accomodes
Tu es homme doux mais viril de corps
  Allez laisse tout, viens sur la commode...

Mlle-aile Carpe Diem

Elle rêve en couleur

Par delà les torrents qui assignent ses pages

Elle dilue ses rêves à coup d'encre de chine

Et son coeur azur irrigue ce beau voyage

Dans d'interminable limbes qui l'enracinent

Au bleuté de ses nuits blanches

Elle en a vu défiler des lunes

Quand sur son coeur elle s'épanche

D'un espoir posé sur sa plume

Un pas vers cette terre aux beautés séduisantes

Qui l'appellent dans un echo enchanté

Elle calligraphie ses rêveries vibrantes

Comme pour retranscrire sa chaleur dorée

Au rosé de ses nuits blanches

Elle en a vu défiler des lunes

Quand sur son coeur elle s'épanche

D'un espoir posé sur sa plume

Sur la toile un secret l'attend à fleur de rimes

Les couleurs de la vie l'attirent à elle

Des étoiles se glissent doucement sur sa cime

Libérant un reflet d'envie originelle

Au nuancier de ses nuits blanches

Elle en a vu défiler des lunes

Quand sur son coeur elle s'épanche

D'un espoir posé sur sa plume

Cette oeuvre du temps abolit le silence

Un arc en ciel d'espoir tisse son chevalet

De minute en seconde repeint les variances

De peintures de vie en teintes colorés

Au couleurs de ses nuits blanches

Elle en a vu défiler des lunes

Quand sur son coeur elle s'épanche

D'un espoir posé sur sa plume

Mll'Ailes Lisia

Mon Millésime

Précieux comme un joyaux, ses mots sublimes

Revèlent la beauté de leur rareté clair obscur

Pourtant quand il s'exprime c'est un grand Millésime

Le choix de ses paroles éveille mon art mûr

Ses mots qu'il donne ont des courbes graciles

Et mon âme s'arriment aux bienfaits de sa voix

Ses paroles m'accostent à l'encre de mon île

Et l'offrande de ses yeux ouvrent la voie

L'ivresse de sa peau imprègne mes poèmes

Il porte en lui la terre, l'eau, le feu et l'air

Elèvant l'esprit qui résout son théorème

A son âme reconnue aux pantoufles de vair

Ce voyageur du tant imprérieux et tendre

De sa reflexion connait parfois l'enfer des émois

Il soigne son feu en parsemant des cendres

Sur ses émotions aux nuances des rois

Ses lèvres évanescentes irriguent mes pensées

Dans un trop plein de désirs sans tabou

Je veux insuffler sur son corps un baiser

Pouvoir lui inspirer un souffle brulant et doux

Il sait tous les secrets de mon âme

Et il se délecte souvent de mes mystères

A la fois fan et maître en joyeux sesame

Il apaise le jeu miroir de mes paupières

Précieux comme un joyaux, ses mots sublimes

Revèlent la beauté de leur rareté clair obscur

Pourtant quand il s'exprime c'est un grand Millésime

Le choix de ses paroles éveille mon art mûr....

Mll'Ailes Lisia

Le chant des sirènes

Je suis le trouble derrière un regard

Mon âme soeur me guide sans hasard

Le mystère éthéré est mon complice

Mes yeux s'émerveillent à tes délices

Je reconnais ton âme, tu me plais,

Je te veux, rien d'autre n'a plus d'attrait

Une attraction fatale, un vrai suplice

Je t'embrasse, ton corps, mon envie

Te déshabille, ta peau, ma patrie

Attendant les ondes d'un signe

Je suis le trouble derrière un regard

Mon âme soeur me guide sans hasard

Je suis l'appel enivrant des sirènes

Se glissant à ton oreille sans peine

Ce chant mélodieux t'envoute et t'attire

Réveillant le meilleur comme le pire

Le péché en toi torture tes sens

A son ardeur plus rien n'a d'importance

Les refrains se propagent dans tes veines

En symbiose elles chuchotent leurs romances

Elles t'inspirent, tu chavires en transe

Je suis l'appel enivrant des sirènes

Se glissant à ton oreille sans peine

Je suis l'effluve respirant ton air

Romantique et ardente pour te plaire

Je t'enveloppe d'un voile féérique

Sur les berges d'un rivage mystique

Je t'embaume de suaves fragrances

Tu soupires d'exctase en abondance

Dans ta mémoire sacrée, je me terre

T'innondant des mes souvenirs d'éther

Tu t'exiles d'amour dans la panique

 A l'insouciance d'un rêve magique

Je suis l'effluve respirant ton air

Romantique et ardente pour te plaire

Mll'Ailes Lisia

Elégie sans rime

Le temps me fuit mon amour

Il me reste que quelques lunes

A décrocher, comte à rebours,

Et quelques soleils sur les dunes

A te désirer inlassablement

Le temps n'attend pas il s'envole

En million d'étoiles dans ton ciel

De traine inexorablement

Et la terre m'éveille au miracle

Et ma plume oeuvre sur mes pages

Elevant ton sacré coeur au pinacle

Combien de larmes à verser

Combien de nuit blanche

Combien de journées noires

J'ai les courbes du silence

Il m'a apprivoisé

Le parfum de tes absences

Elles m'ont pardonné

Et ma peau caramel

Brûle tes elles

Mon coeur écoute l'ultime déraison

Le verbe qui dort sous mes lèvres

Il me demande qu'à être réveillé

Et tu te fonds au plus profond de mon âme

Omose de deux corps sur la même longeur d'onde

Elégie sur le même thème

Viens on sème 

Voyageuse du tant

J'ai l'âme voyageuse à l'orée de tes songes

Parfois un peu bohème aux plis d'un souvenir

Si mon coeur s'emballe, c'est vers toi que je plonge

Je ne saurai dire pourquoi j'ai ce désir

Ma plume est mon eau-forte et ma seule résidence

Quand l'océan efface un à un nos silences

Et j'écris le manque avec des mots violents

C'est l'ultime arme-honnie qui résonne en étoiles

Vers mon corps alangui brûlant d'un feu ardent

Sur mon bateau ivre, j'hisse la grande voile

Puis le vent en poupe caresse mes cheveux

Je navigue vers toi à l'audace des Dieux

Et si l'audace faiblit c'est parce que je sème

Le voyage me semble un peu long et sans fin

L'amour nous gagne toujours le même thème

Accrochés à l'absence en guise de demain

Puisque tu es lié à l'encre de mes rimes

Je viendrai embraser tes nuits les plus intimes

Et si les sirènes ont emportés ton nom

J'irai te retrouver par delà les montagnes

Même si pour cela je dois toucher le fond

D'une mer d'abondance en unique compagne

Puis je traverserai l'état de tes blessures

Apprivoisant tes yeux dans un tendre murmure

J'ai l'âme voyageuse à l'orée de tes songes

Parfois un peu bohème aux plis d'un souvenir

Si mon coeur s'emballe, c'est vers toi que je plonge

Je ne saurai dire pourquoi j'ai ce désir

Ma plume est mon eau-forte et ma seule résidence

Quand l'océan efface un à un nos silences

Mll'Ailes Lisia

Ta presqu'île

Il est des si que je dessine

Attendant les ondes d'un signe

D'âme brulante sur mes lignes

Il est des mots que j'entérine

Parfois ses si me déshabillent

De mes cils jusqu'à mes chevilles

Et ces larmes me démaquillent

Tombant sur le sol fragile

Il est des si que je dessine

Attendant les ondes d'un signe

D'âme brulante sur mes lignes

Il est des mots que j'entérine

Obstinément mon coeur vacille

Avec ces battements dociles

Résiliente à l'encre d'argile

De souffle en soupirs éréctiles

Il est des si que je dessine

Attendant les ondes d'un signe

D'âme brulante sur mes lignes

Il est des mots que j'entérine

Gracile son lien submersible

Pourtant sa voix reste invisible

"M'aime" muette j'y suis sensible

Me sussurant son chant traduisible

Il est des si que je dessine

Attendant les ondes d'un signe

D'âme brulante sur mes lignes

Il est des mots que j'entérine

Mais je n'ouie pas quel supplice

Ni même l'envie qui se hisse

Aux fines parois de son Alice

O mon ange mes yeux s'hérissent

Il est des si que je dessine

Attendant les ondes d'un signe

D'âme brulante sur mes lignes

Il est des mots que j'entérine

Ma plume tremble de sens qui enivre

Sans savoir pourquoi mes doigts ivres

Livrent des mots qui te survivent

Et mon âme tatoue ton or pour y vivre

Il est des si que je dessine

Attendant les ondes d'un signe

D'âme brulante sur mes lignes

Il est des mots que j'entérine

Mon il, mon amour en sa presqu'île

Je t'aime dans des mots subtiles

Tu es mon tout, ma belle idylle

De tes caresses tellement agiles

Donne moi tes mains qui me hantent

Mon "dit-amant", mon ame charmante

Je suis ton double et ta douce aimante

Viens en moi, mon envie est alarmante...

Mll'Ailes Lisia