Mon Emeraude
Mon Aime-rode
Je me souviens, c'était hier
les aurores touchaient ma plume
et mes mots chantaient cet air
Je me souviens, c'était hier
l'encrier tatouait ma chair
sous les rayons au clair de lune
Je me souviens, c'était hier
de l'être auréolé par sa brune
Mes mots frémissaient sous tes pas
aux lettres d'or qui s'aiment
ta muse dévoilait tous ses appas
Mes mots frémissaient sous tes pas
le coeur s'envolant comme un trépas
quand les sentiments se déchaînent
Mes mots frémissaient sous tes pas
mon coeur animait cette scène
Ton désir déclarait l'oraison
comme un aimant magique
mon coeur aimait cette chanson
Ton désir déclarait l'oraison
se donnait en profusion
dans un rêve chimérique
Ton désir déclarait l'oraison
de nos âmes jaillissaient l'unique
Enlové, tu gardais espoir
gravant des mots d'elle
avec l'âme de ton miroir
Enlové, tu gardais espoir
attendant de la revoir
tout donner pour ses ailes
Enlové, tu gardais espoir
la dessinant dans ses dentelles
Sous l'Emeraude d'une telle vision
tes yeux dévoilaient leurs révérences
et l'aveu troublé de la passion
Sous l'Emeraude d'une telle vision
mon coeur dessinait notre horizon
dans la valse de notre danse
Sous l'Emeraude d'une telle vision
tous deux submergés par l'évidence
C'était hier, j'avais vingt ans
dans le printemps de mes pages
trouvant les notes de son aimant
C'était hier, j'avais vingt ans
sensible et secrète pourtant
un tourbillon comme un mirage
C'était hier, j'avais vingt ans
mon Emeraude n'a pourtant pas d'âge...
Mlle-Ailes-Carpe Diem