Et in arcadia ego
Et in arcadia ego...
Chante, ou bien plutôt vibre, douce forêt
de feu et d'harmonie dans mon coeur de femme,
J'écoute tes battements de vie divins et infinis
Quand je songe à la nocturne dictame.
Qu’est triste, au crépuscule, un jour qui meure
Le temps qui coule, continuant sa trame,
Sablier aveugle, alcyon sans demeure
Et dans le soir, les parfums exhalés
s'évaporent dans le ciel, quand faiblit la rumeur.
Et toutes ces peines, au coeur des gens troublés,
qui chantent en eux l’angélus "bien-heureux";
comme celui qui sonne dans la vallée.
Alors je m’alanguis quand tout est épineux.
Dolence aux bois de ces importants desseins.
Je pense au monde et aux coeurs sulfureux,
bouquet d'immortelles aux horizon "arcadien",
Tandis que tourne autour de moi "l'infini"
l’hymne du soir et d’espoir de mon gardien.
font monter dans mes bois dorés, une mélodie.
Le chant du vent apaise mon coeur, quand survient
très doucement, la brise d' une douce rapsodie…
Quand Mademoiselle A s'envole
"Et in arcadia ego"
Mlle-aile Carpe Diem